"La boîte à musique"

[merci de ne pas poster à la suite de ce que je vais écrire car je continuerais à la suite. Tout commentaire devra se faire par MP ou sur un post séparé]

Chapitre I: Le message venu du ciel

La petite ville tranquille de Thiers. Vingt mille habitant entassé à flan de montagne dans une bourgade sympathique et sans histoire, presque ennuyeuse. Et dans le quartier de l'église, comme tous les jours un délicat bruit d'une douce féminine raisonnait gentiment:

"ANTHONY, MAGNES TOI DE TE LEVER OU JE VIENS TE LEVER MOI!!!!!!"

J'ouvrais les yeux péniblement, encore ce rêve étrange qui me collait une musique dans la tête. Je rêvais d'une boite à musique d'où venait une douce mélodie au piano. Une triste mélancolie allant à merveille avec les roses noires dessinées dessus. Je m'habillais et sortait tranquillement de ma chambre, à moitié dans le gaz et entièrement à la bourre.

Ma mère se tenait dans le salon, cette petite touffe de cheveux noire perché à 1m55 de haut terrorisait tout le quartier par ses cri et sa grande gueule.

"Être en retard le jour des vacance, y'a vraiment que toi pour ça!!

- Mais môman, je suis à l'heure tous les jours, je peut bien être en retard le jour des vacance de noël.

Sur ces mots je pris mon petit déjeuner, mon sac à dos et partie en direction du lycée.

Étant méga à la bourre je courrais sur mon trajet et arrivais à l'heure...... pour mon deuxième cours de la journée.

Mon lycée bien qu'étant public avait repris l'uniforme à cause de problème lié à des raquettes de fringues, les élèves avec les plus beau vêtement avait tendance à rentrer tout nus et le lendemain les racailles des classes venaient super bien sapés. Étrange non?
Mais ses uniformes étaient spéciaux. Ils ne différaient pas en fonction de la classe, mais du club. Ainsi les membres du club de karaté comme moi portait un uniforme noire nuit alors que ceux du club de lecture en portait un bleu ciel.

Quand j'arrivais devant ma classe je n'étais pas le premier arriver. Comme à son habitude mon professeur de philosophie était en retard et j'eus tout le plaisir de regarder, les mauvaise langue dise mâter, Ludivine. Cette jeune fille d'apparence frêle avait un visage magnifique, et son uniforme blanc symbolisant les aides infirmières était parfaitement propre. De la chemise à le jupe en passant par ses longues chaussettes blanches qui remontait jusqu'à son ....... humhum.
Une main colossale vint se poser sur ma tête et me tirer de mes penser. Une voix très familière la suivit de prêt.

"Ferme la bouche Chibi-tony, tu va avaler les mouches sinon."

En me retournant je reconnu mon amie Furia et son incomparable tignasse rousse perché à près de deux mètres de haut. Elle portait son uniforme jaune fluorescent qui agressait le regard comme une aiguille bouillante plantée dans l'œil, signe du club de catch. Et elle se plaint de mes goûts en cuisine.

Monsieur Béthunes arriva enfin. Orangina qu'on l'appelaient dans la classe, il était complètement secoué et même carrément allumé.
Durant le cours un coursier entra dans la salle.

"Je cherche Anthony, terminale S2 c'est bien ici? j'ai un colis pour lui."

Je me levais et prit le colis que le professeur m'autorisa à ouvrir. Ce que j'y vu fut un tel choc qu'il m'en échappa des mains. Il y avait une petite clef que je rangea dans ma poche, ainsi qu'une photo et une lettre qui disait:

"Cher Anthony,

Je ci-joint la preuve que votre grand père n'est pas mort quand vous le croyez. Pour en savoir plus regardez la photo et rejoignez moi au lieu dit Les Belins, dans la rue des trois fontaine demains à 14h.

signé: un ami"

Je prit la photo et la regardais avec attention. Il y avait mon grand père dessus, et un zoom sur un journal daté..... de 2001? C'est quoi ce bordel? Comment ce journal peut-il daté d'il y a 7 ans alors que mon grand père est mort en 94?
Je prit la clef et la regardais sous toutes les coutures. Une simple petite clef en forme de fleur mais qui semblait renfermer bien des secrets.

Fin Du chapitre I